D’abord considéré comme l’une des sources possibles du Nil, puis promis à une rapide disparition à cause d’une probable capture du Logone par la Bénoué, le lac Tchad a ensuite été réellement menacé d’assèchement par la diminution sensible des précipitations sur la zone sahélienne. Certains scientifiques ont alors cru qu’ils seraient capables d’inverser cette tendance en détournant une partie des eaux de l’Oubangui vers le Chari, au risque de bouleverser les équilibres socio économiques des régions concernées, où les populations ont intégré depuis longtemps les oscillations de la décrue pour cultiver à contre-saison.