Cent ans de choc des civilisations : les leçons oubliées de 1914
Cent ans de choc des civilisations : les leçons oubliées de 1914

Home - Ouvrages

Cent ans de choc des civilisations : les leçons oubliées de 1914

ISBN : 978-2-86781-938-4
Nombre de pages : 176
Format : 16 x 24
Date de sortie : 2016/01

Cette anthologie du premier géopoliticien américain présente l’avenir du monde vu du début du xxe siècle

€15.17
Quantity

Cette anthologie du premier géopoliticien américain présente l’avenir du monde vu du début du XXe siècle. Y sont évoqués, pour la première fois en traduction française, la redistribution des cartes du pouvoir sur la scène internationale, la montée en puissance de la Chine, les ambitions des États-Unis pour le XXe siècle, mais aussi l’avenir du Vieux Continent pris entre ces deux grands pôles de développement. Enfin et surtout, le monde arabo-musulman et la nécessaire ingérence européenne, prémices du «choc des civilisations» de l’Islam et de la Chrétienté, sont largement évoqués sous les termes de « collision des civilisations ». Alfred Thayer Mahan (1840-1914) demeure un auteur peu connu dans le paysage universitaire français, malgré un renom certain dans le domaine de l’histoire militaire et des sciences politiques. Peu traduit, peu étudié en France, Mahan fut pourtant le père d’une école de pensée géopolitique tout à fait originale, et ses idées eurent un poids de toute première importance entre la fin du XIXe siècle et les batailles de la Première Guerre mondiale. « Auteur à succès » de son temps, ses ouvrages sur la puissance maritime inspirèrent la plupart des dirigeants des grandes nations impérialistes au début du XXe siècle. Les textes réunis ici, outre leur portée théorique géopolitique, ouvrent une fenêtre sur la vision qu’entretenaient certains Occidentaux au début du siècle précédent de l’Asie, et plus particulièrement du monde musulman. Toute la question pour Mahan revenait à se demander comment accroître la richesse de l’Ouest sans déclencher la grande guerre de civilisations qu’il voyait poindre à l’horizon de son siècle.