Le renouveau de l’histoire politique se manifeste depuis quelques années par un intérêt croissant porté aux hommes du pouvoir local. Avant la Révolution française, les villes étaient dirigées par un petit nombre de notables appartenant souvent aux mêmes familles. Les modalités d’accès au pouvoir, l’ascension sociale des familles d’officiers ou de marchands avaient fait jusque-là l’objet de travaux portant sur une ville, voire deux ou trois. Il suffit de citer de récents ouvrages sur Nantes, Lyon, Amiens, Rodez, Lille, Valenciennes ou Bordeaux.
Cet essai tente une analyse globale sur la longue durée, deux siècles et demi, du règne de Henri II à l’effondrement de la monarchie absolue. Une soixantaine de villes de Guyenne, de Gascogne, de Languedoc, de Provence, de Normandie et de bien d’autres provinces sont passées au crible. L’oligarchie urbaine apparaît alors bien diverse, ouverte aux nouveaux talents ici, repliée sur elle-même ailleurs.
Cet essai tente une analyse globale sur la longue durée, deux siècles et demi, du règne de Henri II à l’effondrement de la monarchie absolue. Une soixantaine de villes de Guyenne, de Gascogne, de Languedoc, de Provence, de Normandie et de bien d’autres provinces sont passées au crible. L’oligarchie urbaine apparaît alors bien diverse, ouverte aux nouveaux talents ici, repliée sur elle-même ailleurs.