Ils sont partis de Liverpool, de La Rochelle, de Bordeaux ou de Cadix « faire les Amériques » : qu’ils soient irlandais, italiens, bretons, aquitains, biscayens, navarrais, asturiens, canariens, catalans, ils ont construit les Amériques.
Ce livre réunit des réflexions inédites sur l’histoire de l’émigration vers le Nouveau Monde et celle de certaines migrations internes sur le continent américain. Dans une première partie, sont envisagées plusieurs formes collectives de migrations d’Européens au XIXe siècle et examinés quelques parcours individuels. L’accent est mis sur l’attraction opérée par le mirage de la Terre Promise, ainsi que sur les apports considérables des élites de l’Ancien Monde, plutôt sensibles dans le domaine des idées, mais aussi dans le transfert de techniques et de savoir-faire particulièrement novateurs. La seconde partie montre que ces migrations répondaient à des enjeux de pouvoir, nationaux ou internationaux, dont le fondement était souvent d’ordre économique. La troisième et dernière partie est consacrée à l’échange, dynamique et interactif, au regard porté des deux côtés de l’Atlantique sur l’habitant d’en face, à la construction et à l’évolution des imaginaires nationaux.
En recourant à de nouvelles sources documentaires, ces réflexions apportent une contribution profondément originale. Elles visent à mieux dessiner les contours mouvants d’une Euro-Amérique kaléidoscopique, affiner l’étude des migrants, cerner avec précision les raisons de l’attractivité du Nouveau Monde, révélant certains enjeux économico-politiques insoupçonnés. Elles se penchent finalement sur des aspects encore mal connus liés à la découverte de l’altérité et à la recomposition des mentalités dans les Amériques.
Ce livre réunit des réflexions inédites sur l’histoire de l’émigration vers le Nouveau Monde et celle de certaines migrations internes sur le continent américain. Dans une première partie, sont envisagées plusieurs formes collectives de migrations d’Européens au XIXe siècle et examinés quelques parcours individuels. L’accent est mis sur l’attraction opérée par le mirage de la Terre Promise, ainsi que sur les apports considérables des élites de l’Ancien Monde, plutôt sensibles dans le domaine des idées, mais aussi dans le transfert de techniques et de savoir-faire particulièrement novateurs. La seconde partie montre que ces migrations répondaient à des enjeux de pouvoir, nationaux ou internationaux, dont le fondement était souvent d’ordre économique. La troisième et dernière partie est consacrée à l’échange, dynamique et interactif, au regard porté des deux côtés de l’Atlantique sur l’habitant d’en face, à la construction et à l’évolution des imaginaires nationaux.
En recourant à de nouvelles sources documentaires, ces réflexions apportent une contribution profondément originale. Elles visent à mieux dessiner les contours mouvants d’une Euro-Amérique kaléidoscopique, affiner l’étude des migrants, cerner avec précision les raisons de l’attractivité du Nouveau Monde, révélant certains enjeux économico-politiques insoupçonnés. Elles se penchent finalement sur des aspects encore mal connus liés à la découverte de l’altérité et à la recomposition des mentalités dans les Amériques.