Le destin de la Palestine est, depuis toujours, tragique. L'histoire de cette terre est celle d'incessants conflits. La violence qui s'y manifeste est probablement liée au fait religieux : sur une « Promesse divine » se sont greffées des réalités politiques. Tout cela engendre contestations et discordes, là où il faudrait une sage organisation, respectueuse des droits de tous, et des compromis à défaut de consensus.
Il est difficile d'expliquer le conflit israélo-arabe sans recourir à l'histoire et sans revenir sur la fameuse « Promesse de Yahvé », sur l'idéologie sioniste et le rêve de la « Terre Promise », sur la déclaration de Balfour et enfin sur les décisions de l'ONU, surtout celle du partage de 1947, et leur non-application. Avec l'accord d'Oslo de 1993, la paix semblait pouvoir s'établir. Mais cet accord était-il véritablement l'oeuvre commune de toutes les parties en présence ? La paix qui devait résulter de cet accord n'était-elle pas plutôt une fausse paix, annonciatrice de futures catastrophes ? Peut-on parler de paix quand on autorise l?installation de colons dans
les maisons palestiniennes, à deux pas des camps de réfugiés où croupissent leurs propriétaires légitimes ? Peut-on parler de paix quand on accorde le droit de retour aux Juifs, absents de cette terre depuis dix-huit siècles tandis qu'on le refuse aux exilés palestiniens de 1948 et 1967 ?
En fait, cette paix qui se dessinait à Oslo n'était qu'un armistice.
L'ouvrage que nous présentons ne prétend pas à l'exhaustivité mais va à l'essentiel pour expliquer la naissance du conflit, sa dramatisation et sa pérennité.
Il est difficile d'expliquer le conflit israélo-arabe sans recourir à l'histoire et sans revenir sur la fameuse « Promesse de Yahvé », sur l'idéologie sioniste et le rêve de la « Terre Promise », sur la déclaration de Balfour et enfin sur les décisions de l'ONU, surtout celle du partage de 1947, et leur non-application. Avec l'accord d'Oslo de 1993, la paix semblait pouvoir s'établir. Mais cet accord était-il véritablement l'oeuvre commune de toutes les parties en présence ? La paix qui devait résulter de cet accord n'était-elle pas plutôt une fausse paix, annonciatrice de futures catastrophes ? Peut-on parler de paix quand on autorise l?installation de colons dans
les maisons palestiniennes, à deux pas des camps de réfugiés où croupissent leurs propriétaires légitimes ? Peut-on parler de paix quand on accorde le droit de retour aux Juifs, absents de cette terre depuis dix-huit siècles tandis qu'on le refuse aux exilés palestiniens de 1948 et 1967 ?
En fait, cette paix qui se dessinait à Oslo n'était qu'un armistice.
L'ouvrage que nous présentons ne prétend pas à l'exhaustivité mais va à l'essentiel pour expliquer la naissance du conflit, sa dramatisation et sa pérennité.