Aucun pays, aucune communauté n’est à l’abri de la violence. Les lieux et les relations de travail n’y échappent pas. Le droit lui-même résulte bien souvent d’une lutte, de rapports conflictuels. S’il œuvre à limiter cette violence, il l’officialise, voire la légitime parfois. Comment le droit français mais aussi international, ainsi que divers droits trangers du travail, appréhendent-ils, partiellement ou non, efficacement ou non, des formes de violence physique comme psychique s’exprimant aujourd’hui au travail ou interférant avec les relations de travail subordonné ?
Le présent ouvrage entend rendre hommage et faire mémoire des travaux de Sandrine Laviolette (rédactrice en chef de la Revue de droit comparé du travail et de la sécurité sociale) dont le thème de recherche de prédilection fut précisément celui de la violence dans les relations de travail. Les contributions de ses collègues et amis, français et étrangers, réunies ici, apportent différents éclairages sur les rapports que peut entretenir la violence avec les relations de travail au travers des thématiques suivantes : contrat de travail et violence ; travail, exposition à la violence et droit ; violences au travail au prisme des qualifications juridiques ; violences, droits collectifs et relations professionnelles.