Auteurs égyptiens qui ont marqué le XXe siècle, Ahmad Amin, Salama Musa et Tawfiq al-Hakim se sont respectivement inscrits dans la mouvance réformiste, le militantisme progressiste et le renouveau artistique d’une époque riche en bouleversements. Ils n’ont pas laissé à d’autres le soin de transcrire leur histoire.
Comment, dans Hayâtî (Ma vie), Ahmad Amin, de formation traditionnelle, traduit-il sa rencontre avec la modernité ? Quel est le ressort de l’Éducation de Salama Musa, dont l’auteur, journaliste et essayiste, réclamait la transformation radicale de l’Égypte ?
Pourquoi Tawfiq al-Hakim, dramaturge novateur, a-t-il intitulé son autobiographie La Prison de la vie ?
À ces questions, et à d’autres, cette étude répond en partant de l’intention déclarée de ces auteurs – et des autobiographes en général – qui est de traduire le sens véritable de leur existence, de connaître leur vérité. De celle-ci, on peut reconnaître la trace, selon l’hypothèse développée ici, en identifiant l’événement qui ouvre au changement, en repérant la problématique à partir de laquelle se déploie chacun de ces discours, en portant attention à la narration rétrospective jusque dans les souvenirs les plus anodins.
Ainsi articulée aux textes, cette étude tente de saisir chaque oeuvre dans sa cohérence et dans la précision de sa langue. S’esquissent alors dans leur singularité et leur humanité les portraits de ces intellectuels égyptiens qui assumèrent leur rôle dans l’Histoire et mirent leur vie à l’épreuve de l’écriture.
Comment, dans Hayâtî (Ma vie), Ahmad Amin, de formation traditionnelle, traduit-il sa rencontre avec la modernité ? Quel est le ressort de l’Éducation de Salama Musa, dont l’auteur, journaliste et essayiste, réclamait la transformation radicale de l’Égypte ?
Pourquoi Tawfiq al-Hakim, dramaturge novateur, a-t-il intitulé son autobiographie La Prison de la vie ?
À ces questions, et à d’autres, cette étude répond en partant de l’intention déclarée de ces auteurs – et des autobiographes en général – qui est de traduire le sens véritable de leur existence, de connaître leur vérité. De celle-ci, on peut reconnaître la trace, selon l’hypothèse développée ici, en identifiant l’événement qui ouvre au changement, en repérant la problématique à partir de laquelle se déploie chacun de ces discours, en portant attention à la narration rétrospective jusque dans les souvenirs les plus anodins.
Ainsi articulée aux textes, cette étude tente de saisir chaque oeuvre dans sa cohérence et dans la précision de sa langue. S’esquissent alors dans leur singularité et leur humanité les portraits de ces intellectuels égyptiens qui assumèrent leur rôle dans l’Histoire et mirent leur vie à l’épreuve de l’écriture.