Zola, et la fin du siècle, cette perspective peut étonner, tant nos classifications, souvent réductrices, présupposent le déclin du naturalisme à partir des années 1890. D’autres formes tentaient alors de retenir l’attention des lecteurs et des critiques et Zola lui-même avait voulu changer de manière, se renouveler. Il avait occupé une place de choix au sein de la « république des lettres », et marqué de son empreinte les lieux et les institutions littéraires. Tout en s’engageant dans le siècle, il avait voulu préserver l’autonomie du champ. Zola « post-naturaliste » est-il toujours pour les jeunes écrivains, une sorte de géant incontournable ? Au moment où « la crise du roman » hante les discours, et où lui-même avoue sa lassitude, au moment où il est attaqué de toutes parts, notamment pendant l’affaire Dreyfus, quelle est sa place parmi ses pairs ?
Cet ouvrage se propose d’étudier quelques-unes des lignes de force qui structurent le champ littéraire dans le siècle finissant, en se centrant sur une figure d’autorité, celle de Zola, devenu tout à la fois repoussoir et père d’une lignée d’héritiers. C’est bien évidemment dégager les apparentements, les zones de porosité, les instances nouvelles de légitimation. Dans une approche tout à la fois sociocritique et poéticienne, les regards croisés sur les œuvres de Zola, Rosny, Mirbeau, Bourget, Huysmans, France, Péguy ou sur les poètes naturistes cherchent à frayer de nouvelles pistes pour l’étude d’une période charnière mais peu visitée, avide de recherches et de formes nouvelles et qui pose magistralement la question de l’essence même de la littérature, de son enjeu.
Cet ouvrage se propose d’étudier quelques-unes des lignes de force qui structurent le champ littéraire dans le siècle finissant, en se centrant sur une figure d’autorité, celle de Zola, devenu tout à la fois repoussoir et père d’une lignée d’héritiers. C’est bien évidemment dégager les apparentements, les zones de porosité, les instances nouvelles de légitimation. Dans une approche tout à la fois sociocritique et poéticienne, les regards croisés sur les œuvres de Zola, Rosny, Mirbeau, Bourget, Huysmans, France, Péguy ou sur les poètes naturistes cherchent à frayer de nouvelles pistes pour l’étude d’une période charnière mais peu visitée, avide de recherches et de formes nouvelles et qui pose magistralement la question de l’essence même de la littérature, de son enjeu.