Édition critique par Wendy Gibson.
Parmi la cohorte impressionnante d'admirateurs et de curieux, un français, Thomas Corneille, auteur de la tragédie intitulée "Le comte d'Essex" qui sert de base à la présente édition, occupe un rang honorable. Il ne fut pas le premier de ses compatriotes à se rendre compte des possibilités qu'offrait aux dramaturges l'histoire de la mise à mort du dernier favori de la Reine Vierge, mais il relança avec bonheur le sujet et contribua à en prolonger la popularité jusqu'au Siècle des Lumières. Son interprétation des motifs et des actions des deux protagonistes est celle qui lui était imposée par le goût de ses contemporains, accoutumés à voir sur scène des héros et des héroïnes sachant disséquer longuement et avec finesse les grandes passions (surtout l'amour) contre lesquelles ils se débattaient.
Parmi la cohorte impressionnante d'admirateurs et de curieux, un français, Thomas Corneille, auteur de la tragédie intitulée "Le comte d'Essex" qui sert de base à la présente édition, occupe un rang honorable. Il ne fut pas le premier de ses compatriotes à se rendre compte des possibilités qu'offrait aux dramaturges l'histoire de la mise à mort du dernier favori de la Reine Vierge, mais il relança avec bonheur le sujet et contribua à en prolonger la popularité jusqu'au Siècle des Lumières. Son interprétation des motifs et des actions des deux protagonistes est celle qui lui était imposée par le goût de ses contemporains, accoutumés à voir sur scène des héros et des héroïnes sachant disséquer longuement et avec finesse les grandes passions (surtout l'amour) contre lesquelles ils se débattaient.