Ce volume en l’honneur de Marie-Françoise Notz est à l’image de sa curiosité intellectuelle : d’oc en oïl, du Moyen Âge à l’art contemporain, l’ensemble de ses travaux trace un paysage varié, révélateur de la lectrice insatiable qu’elle est.
Professeur à l’université Michel-de-Montaigne Bordeaux III, la littérature médiévale est son domaine. Quasi-exception dans le contexte universitaire français, elle considère le fonds littéraire médiéval sous les deux espèces de l’oc et de l’oïl. Mais cette spécialité est sans exclusive. Elle n’aime pas l’idée d’être prisonnière d’une matière ou d’une période. L’extraordinaire variété de ses contributions, des Troubadours aux chats de Balthus, révèle néanmoins quelques intérêts constants : pour les femmes et les jardins, les enchanteurs et les merveilles, le sentiment du temps et aussi celui du temps qu’il fait et, plus encore, pour ses chères visionnaires, qu’elle prend bien soin de distinguer des mystiques, bêtement anéanties dans le ravissement : la visionnaire est bien éveillée, les yeux ouvert, et ne perd pas la tête. On retiendra aussi ses éditions, seule ou en compagnie, des Lais de Marie de France, des Nouvelles courtoises d’oc et d’oïl, ou d’Hildegarde de Bingen. Marie-Françoise Notz a mis beaucoup d’enthousiasme à diffuser ce savoir, notamment par ses missions à l’étranger, en Europe (Hambourg, Cracovie, Bucarest) comme en chine (Wuhan). Elle a, enfin assuré durant plusieurs années la direction de Centre d’études des cultures d ‘Aquitaine et d’Etude du Sud ( CECAES) et la revue Garona. Elle reçoit ici l’hommage des ses pairs, et d’étudiants devenus ses collègues.
Professeur à l’université Michel-de-Montaigne Bordeaux III, la littérature médiévale est son domaine. Quasi-exception dans le contexte universitaire français, elle considère le fonds littéraire médiéval sous les deux espèces de l’oc et de l’oïl. Mais cette spécialité est sans exclusive. Elle n’aime pas l’idée d’être prisonnière d’une matière ou d’une période. L’extraordinaire variété de ses contributions, des Troubadours aux chats de Balthus, révèle néanmoins quelques intérêts constants : pour les femmes et les jardins, les enchanteurs et les merveilles, le sentiment du temps et aussi celui du temps qu’il fait et, plus encore, pour ses chères visionnaires, qu’elle prend bien soin de distinguer des mystiques, bêtement anéanties dans le ravissement : la visionnaire est bien éveillée, les yeux ouvert, et ne perd pas la tête. On retiendra aussi ses éditions, seule ou en compagnie, des Lais de Marie de France, des Nouvelles courtoises d’oc et d’oïl, ou d’Hildegarde de Bingen. Marie-Françoise Notz a mis beaucoup d’enthousiasme à diffuser ce savoir, notamment par ses missions à l’étranger, en Europe (Hambourg, Cracovie, Bucarest) comme en chine (Wuhan). Elle a, enfin assuré durant plusieurs années la direction de Centre d’études des cultures d ‘Aquitaine et d’Etude du Sud ( CECAES) et la revue Garona. Elle reçoit ici l’hommage des ses pairs, et d’étudiants devenus ses collègues.