(Sous la direction de)
1er novembre 1954, l’insurrection éclate en plusieurs points de l’Algérie. La France, sans le savoir, bascule dans la guerre. Dans son Bloc-notes de L’Express, François Mauriac, le premier, l’a compris : « L’horreur de ce qui va se déchaîner doit être tout de suite adoucie par une offensive concertée contre les bas salaires, le chômage, l’ignorance, la misère et par les réformes de structure qu’appelle le peuple algérien. Et, coûte que coûte, il faut empêcher la police de torturer. » Les intellectuels français livrent alors leur dernière grande bataille, à coup de manifestes et de pétitions, de comités et de meetings. Mais c’est aussi, comme Mauriac, dans la presse, par leurs articles et leurs éditoriaux que Camus, Sartre et bien d’autres écrivains entrent dans la mêlée.
1er novembre 1954, l’insurrection éclate en plusieurs points de l’Algérie. La France, sans le savoir, bascule dans la guerre. Dans son Bloc-notes de L’Express, François Mauriac, le premier, l’a compris : « L’horreur de ce qui va se déchaîner doit être tout de suite adoucie par une offensive concertée contre les bas salaires, le chômage, l’ignorance, la misère et par les réformes de structure qu’appelle le peuple algérien. Et, coûte que coûte, il faut empêcher la police de torturer. » Les intellectuels français livrent alors leur dernière grande bataille, à coup de manifestes et de pétitions, de comités et de meetings. Mais c’est aussi, comme Mauriac, dans la presse, par leurs articles et leurs éditoriaux que Camus, Sartre et bien d’autres écrivains entrent dans la mêlée.