Considérés comme problématiques, mal dessinés, mal définis, parce qu’en passe de l’être, ou bien ne répondant pas aux critères qui ont été élaborés bien plus tard, les genres littéraires au Moyen Âge posent question. Les analyses fondatrices de Hans Robert Jauss, qui définissent ou décrivent les genres par rapport à un horizon d’attente historique, ont remplacé l’approche générique, qui était jusque-là purement classificatoire ou taxinomique, par une
approche phénoménologique.
S’intéresser aux genres littéraires dans les textes médiévaux permet d’en dessiner certes les contours, mais revient aussi, sans doute, à les remettre en question, à cause de leur extraordinaire souplesse, de leur essence hybride, foisonnante ou exubérante, de leur facile propension à s’échapper des carcans normatifs étriqués dans lesquels la modernité tend parfois hâtivement à les enfermer. Les nécessaires taxinomies, comme celles qui tendent à organiser les genres, doivent sans doute être constamment remises en perspective, repensées, sinon dépassées.
Ce livre voudrait en porter témoignage.
approche phénoménologique.
S’intéresser aux genres littéraires dans les textes médiévaux permet d’en dessiner certes les contours, mais revient aussi, sans doute, à les remettre en question, à cause de leur extraordinaire souplesse, de leur essence hybride, foisonnante ou exubérante, de leur facile propension à s’échapper des carcans normatifs étriqués dans lesquels la modernité tend parfois hâtivement à les enfermer. Les nécessaires taxinomies, comme celles qui tendent à organiser les genres, doivent sans doute être constamment remises en perspective, repensées, sinon dépassées.
Ce livre voudrait en porter témoignage.