Ce livre interroge le sens donné par les jésuites à l’idée de Beau. En quête d’un "je ne sais quoi" mystérieux frappant l’âme humaine, ils entendent montrer l’alliance du Beau et du Vrai, point de rencontre avec la Vérité divine. Les "extraits" critiques des Mémoires de Trévoux analysent entre 1701 et 1762 les publications européennes en Sciences, Lettres, Arts et Mœurs. Le discours anthropologique trévousien ne se borne pas à un panorama "raisonné" d’une culture moderne qui s’émancipe des pesanteurs traditionnelles. Il correspond aux exigences ignatiennes d’une spiritualité active et féconde.