Les technologies de l’information et de la communication (TIC) opèrent un « glissement de la prérogative politique » dans les démocraties occidentales. Cette nouvelle donne se traduit par la possibilité pour un acteur dont la logique vise à défendre son propre intérêt, d’exercer des fonctions politiques renvoyant à l’intérêt général, sans avoir la légitimité de l’élection démocratique. Sur fond de mondialisation et de déréglementation, les TIC ouvrent la possibilité technique d’un tel processus.
Cet ouvrage, à travers trois révélateurs – l’espace, les logiques de l’extrême et la modélisation – explore et décrypte le travail de la techno-logique des TIC dans le montage politique de cette opération idéologique du « glissement de la prérogative politique » où l’on confond volontiers intérêt public et intérêt privé, au bénéfice peut-être de ce dernier mais pas forcément de la démocratie.
Cet ouvrage, à travers trois révélateurs – l’espace, les logiques de l’extrême et la modélisation – explore et décrypte le travail de la techno-logique des TIC dans le montage politique de cette opération idéologique du « glissement de la prérogative politique » où l’on confond volontiers intérêt public et intérêt privé, au bénéfice peut-être de ce dernier mais pas forcément de la démocratie.