Le concept de genre renvoie à une construction sociale des sexes variant en fonction des contextes socio-économique, politique et culturel. Les sociétés fabriquent ainsi des représentations, singulièrement à l’œuvre en matière d’emploi. Si le genre ne donne lieu, en tant que tel, à aucune définition juridique, le droit social enregistre et participe à des distinctions fondées sur le sexe. Lorsqu’il vise la protection de la maternité, il prend en compte une différence objective. Mais, à partir ou à côté de cette logique de protection, le droit social peut s’inscrire dans une dynamique de discrimination à l’égard des femmes.
Dans certains pays, les législations ont évolué pour proposer des modes de conciliation entre vies professionnelle et familiale s’adressant aux femmes comme aux hommes. Mais, l’emploi féminin reste majoritairement marqué par la ségrégation, la précarité, des rémunérations inférieures et un « sur-risque » d’atteinte à la dignité au travail. Comment passer, lorsqu’elle est affirmée, d’une égalité formelle à une égalité substantielle ? Dans d’autres pays, persiste voire s’affiche l'inacessibilité du marché du travail aux femmes. Dans quelle mesure alors le droit social peut-il contribuer à plus d’égalité des chances et de traitement ?
Dans certains pays, les législations ont évolué pour proposer des modes de conciliation entre vies professionnelle et familiale s’adressant aux femmes comme aux hommes. Mais, l’emploi féminin reste majoritairement marqué par la ségrégation, la précarité, des rémunérations inférieures et un « sur-risque » d’atteinte à la dignité au travail. Comment passer, lorsqu’elle est affirmée, d’une égalité formelle à une égalité substantielle ? Dans d’autres pays, persiste voire s’affiche l'inacessibilité du marché du travail aux femmes. Dans quelle mesure alors le droit social peut-il contribuer à plus d’égalité des chances et de traitement ?