Cet ouvrage part du constat d’un décalage entre les énoncés officiels sur les projets d’école et l’état de faible adhésion des enseignants des écoles. La première partie de l’étude est consacrée à une approche socio-historique du projet d’école pour la période 1947-1998 afin d’assurer la compréhension de l’émergence d’une nouvelle logique sociale de gestion de l’institution scolaire.
La seconde partie de l’étude inclut l’ensemble d’un travail de terrain qui se limite au département de la Gironde. Elle permet une analyse détaillée des jugements produits par les inspecteurs, les directeurs et les instituteurs sur la « qualité » et la pertinence des projets. Prenant en compte les caractéristiques sociales du public scolaire de chaque école, avec une analyse détaillée des énoncés des projets dans les deux moments de leur élaboration (1990 et 1993), l’étude permet d’établir plusieurs constats selon une option de « sociologie critique ». L’accent est mis sur les évaluations des projets, la maîtrise des financements et l’ambiguïté de mesures compensatoires à partir de déficits supposés des publics d’élèves.
La seconde partie de l’étude inclut l’ensemble d’un travail de terrain qui se limite au département de la Gironde. Elle permet une analyse détaillée des jugements produits par les inspecteurs, les directeurs et les instituteurs sur la « qualité » et la pertinence des projets. Prenant en compte les caractéristiques sociales du public scolaire de chaque école, avec une analyse détaillée des énoncés des projets dans les deux moments de leur élaboration (1990 et 1993), l’étude permet d’établir plusieurs constats selon une option de « sociologie critique ». L’accent est mis sur les évaluations des projets, la maîtrise des financements et l’ambiguïté de mesures compensatoires à partir de déficits supposés des publics d’élèves.