LES SOLS ont souvent été définis pour leurs propriétés lithologiques ou agronomiques et arement comme des enregistreurs du milieu. Or, ils sont des interfaces des interactions des milieux et des sociétés. Ils enregistrent des informations d’ordre lithologique, végétal et climatique et les effets des actions anthropiques. Leurs capacités de mémoire dépendent de la vitesse d’enregistrement, via les horizons organiques ou argileux. Les sols enregistrent les stabilités et les déstabilisations du milieu et sont donc des « boîtes noires » particulièrement intéressantes à étudier. Leurs horizons sont autant de compartiments mémoriels qui stockent des informations. Les sols sont également organisés en mosaïques et sont des archives spatio-temporelles très utiles pour reconstruire les paléo-environnements.