Email :

Orients boliviens de l'Amazone au Chaco (Les), n° 10



Appartenant à la collection :
Pays enclavés

En stock

Prix Qté
Broché
Format :
24,00 €
Acheter

Orients boliviens de l'Amazone au Chaco (Les), n° 10

Double-cliquez sur l'image ci-dessus pour la voir en entier

Zoom arrière
Zoom avant

Plus de vues

  • ISBN : 0989-60072-905081-42-2
  • Nombre de pages : 308
  • Format : 16 x 24, n° 10
  • Sortie Nationale : 2002

Le texte présenté ici s’efforce de renouer avec une tradition, illustrée notamment par les incomparables recherches bibliographiques laissées par le père O’Reilly pour le Pacifique français et dont on peut regretter qu’elle tombe en désuétude. En ce qui concerne la Bolivie, cette présentation permet de redonner vie et sens à une production d’œuvres nationales, en majorité, sur la vaste région des Orients boliviens. Il s’agit d’un vaste ensemble composite – 600 000 km2 – lieu de rencontre des hommes, des rêves portés par leurs aventures comme de leurs souffrances, et resté longtemps ignoré dans le contexte bolivien… L’Orient, c’est d’abord, au point de vue géographique, une masse de terres oscillant entre la grande forêt amazonienne au Nord, la vaste région de savanes arborées du Beni en son centre (…) Au Sud, elle se prolonge avec les confins steppiques et dangereux du Chaco, restés disputés et inexplorés car parcourus, jusqu’aux années 1930, par de farouches tribus de centaures indiens. Ce vaste mais dépeuplé territoire des Orients, a connu son premier réveil fin du XIXe siècle. Ce fut avec la découverte et l’exploitation de ses vastes ressources en caoutchouc (…) Soudain, la belle au bois dormant orientale ouvrait les yeux sur l’Eldorado insoupçonné de l’or vert, mais aussi et malgré elle, était projetée dans une modernité aux appétits tyranniques en nouvelles matières premières, donc dans une primo mondialisation, brutale et conflictuelle. Litiges frontaliers avec le puissant Brésil ou le Pérou, traite des Indiens redécouverts comme aux temps des mines de Potosi et indispensables pour extraire la nouvelle richesse végétale comme projets pharaoniques, sans lendemain mais dévoreurs d’hommes et de capitaux, s’inscrivent dans la géographie des Orients et modèlent son histoire.