Au début des années vingt, des milliers d’opposants au fascisme sont contraints à l’exil. Intellectuels, parlementaires, responsables politiques et syndicaux ou simples militants trouvent refuge en France, essentiellement à Paris mais aussi dans le Sud-Ouest.
Déterminés à poursuivre depuis l’exil leur combat contre la dictature, ces antifascistes vont, avec l’appui de la gauche française, reconstituer en Gascogne leurs organisations, créer des journaux et développer une intense activité éditoriale.
Ils vont adapter les expériences sociales qu’ils avaient menées dans leurs régions d’origine à la nouvelle situation des immigrés italiens installés en France, les regroupant dans des structures nouvelles : les coopératives.
Si sur le plan humain, l’exil fut une épreuve fort douloureuse, au niveau de la production des idées et de la valorisation du patrimoine culturel son apport fut considérable.
Cet ouvrage nous montre comment l’exil, loin d’être un repli communautaire, fut un espace d’affirmation identitaire en mutation constante sous l’effet du brassage des cultures.
Déterminés à poursuivre depuis l’exil leur combat contre la dictature, ces antifascistes vont, avec l’appui de la gauche française, reconstituer en Gascogne leurs organisations, créer des journaux et développer une intense activité éditoriale.
Ils vont adapter les expériences sociales qu’ils avaient menées dans leurs régions d’origine à la nouvelle situation des immigrés italiens installés en France, les regroupant dans des structures nouvelles : les coopératives.
Si sur le plan humain, l’exil fut une épreuve fort douloureuse, au niveau de la production des idées et de la valorisation du patrimoine culturel son apport fut considérable.
Cet ouvrage nous montre comment l’exil, loin d’être un repli communautaire, fut un espace d’affirmation identitaire en mutation constante sous l’effet du brassage des cultures.