Dans un contexte particulier caractérisé par la première participation, en 2004, d’un chancelier fédéral allemand aux commémorations du 60e anniversaire du Débarquement des Alliés en Normandie, et, en 2005, par de multiples commémorations du 60e anniversaire de la fin de la Guerre, des universitaires et chercheurs – historiens, germanistes, politologues et sociologues – spécialistes de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale mènent une réflexion sur les enjeux de la mémoire.
Il s’agit d’examiner les concepts de « devoir » et de « travail » de mémoire qui, logiquement, se déclinent de manière différente selon que l’on se place du point de vue des « victimes » ou du point de vue « allemand ». Abordées selon diverses perspectives « franco-allemandes », les analyses se concentrent autour de la question de savoir ce qu’on peut transmettre aux jeunes générations et de quelle manière, en insistant aussi sur la dimension complexe d’un phénomène inépuisable.
À travers les différentes contributions, les auteurs s’interrogent sur la problématique de la dichotomie mémoire/oubli, la place de la mémoire dans la société, la portée de la mémoire individuelle versus la mémoire collective, l’importance de la mémoire institutionnalisée, tout en accordant une place importante aux témoignages des survivants et aux « lieux de mémoire ».
Il s’agit d’examiner les concepts de « devoir » et de « travail » de mémoire qui, logiquement, se déclinent de manière différente selon que l’on se place du point de vue des « victimes » ou du point de vue « allemand ». Abordées selon diverses perspectives « franco-allemandes », les analyses se concentrent autour de la question de savoir ce qu’on peut transmettre aux jeunes générations et de quelle manière, en insistant aussi sur la dimension complexe d’un phénomène inépuisable.
À travers les différentes contributions, les auteurs s’interrogent sur la problématique de la dichotomie mémoire/oubli, la place de la mémoire dans la société, la portée de la mémoire individuelle versus la mémoire collective, l’importance de la mémoire institutionnalisée, tout en accordant une place importante aux témoignages des survivants et aux « lieux de mémoire ».