À partir du double constat d’un relatif dépérissement du sentiment national en Europe, compensé ou accompagné par un renouveau des attachements régionalistes et locaux, interpellés aussi par l’élargissement européen et le défi d’une culture européenne à édifier sur une mosaïque multiculturelle, les auteurs ont jugé utile et opportun de s’interroger précisément sur l’intensité des affects identitaires et sur le processus de (re)mise en cause et de constitution de l’identité nationale.
À cet égard, l’exil est apparu comme un moment particulièrement éclairant. En effet, qu’il soit forcé, consenti ou recherché, il implique une remise en cause et donc une prise de conscience parfois douloureuse et toujours intense du lien identitaire. Que signifie donc l’exil sociologiquement et anthropologiquement ? Comment résistent ou non les liens tissés avec une communauté nationale ? Quel rôle joue la langue dans la conscience identitaire de l’exilé ?
Pour la pertinence de l’étude, il fallait dépasser les frontières à la fois temporelles et spatiales du IIIe Reich et tenter d’explorer d’autres contextes. L’investigation a donc été étendue à des situations neuves pour l’analyse telles que celle des écrivains irlandais en Grande-Bretagne ou celle de la littérature africaine dans la période dite « postcoloniale ».
À cet égard, l’exil est apparu comme un moment particulièrement éclairant. En effet, qu’il soit forcé, consenti ou recherché, il implique une remise en cause et donc une prise de conscience parfois douloureuse et toujours intense du lien identitaire. Que signifie donc l’exil sociologiquement et anthropologiquement ? Comment résistent ou non les liens tissés avec une communauté nationale ? Quel rôle joue la langue dans la conscience identitaire de l’exilé ?
Pour la pertinence de l’étude, il fallait dépasser les frontières à la fois temporelles et spatiales du IIIe Reich et tenter d’explorer d’autres contextes. L’investigation a donc été étendue à des situations neuves pour l’analyse telles que celle des écrivains irlandais en Grande-Bretagne ou celle de la littérature africaine dans la période dite « postcoloniale ».