Si l’on s’en tient aux principes d’aristote et aux définitions fort répandues de la pratique théâtrale, il n’y a pas de théâtre dans les scènes ritualistes telles que la possession vodou, la transe car l’acteur ritualiste, dit-on, n’a pas conscience de son jeu. soit. Mais aristote, en son temps, a-t-il vérita- blement eu un regard juste et objectif sur le théâtre comme art scénique ? Mieux aristote a-il été attentif aux dionysies, aux thrènes, aux orgies du dieu bachique ou à la pratique politique dans une cité en perpétuel renouvellement du goût de la scène?
Sélom Komlan GBANOU
Après avoir enseigné aux universités de Bremen et de Bayreuth en Allemagne ainsi qu’à l’École Nationale de Théâtre du Canada, est actuellement professeur de littératures et de théâtres francophones à l’université de Calgary au Canada. Il a publié de nombreux articles dans des revues spécialisées, des ouvrages ; fondateur de la revue d’études francophones Palabres, il est en est le directeur depuis 1996.
Après avoir enseigné aux universités de Bremen et de Bayreuth en Allemagne ainsi qu’à l’École Nationale de Théâtre du Canada, est actuellement professeur de littératures et de théâtres francophones à l’université de Calgary au Canada. Il a publié de nombreux articles dans des revues spécialisées, des ouvrages ; fondateur de la revue d’études francophones Palabres, il est en est le directeur depuis 1996.