La langue française est, à bien des égards, pour un certain nombre d’écrivains et d’hommes de lettres africains, une langue de transit. L’écrivain négro-africain l’utilise à défaut de mieux et dans l’espoir qu’un jour il pourra écrire dans sa langue maternelle et atteindre un vaste public. Aussi, la question de l’altérité linguistique, ou mieux, de la gestion de cette altérité linguistique dans les littératures négro-africaines pose-t-elle, à bien l’observer, un véritable problème.