Le roman policier africain a longtemps été considéré comme un sous-genre anecdotique et négligeable au plan esthétique à part des productions littéraires du Continent. Pourtant ce sont pour la plupart des écrivains confirmés, auteurs de romans que l’on appellerait « littéraires » dans ce contexte, qui commettent des polars. Le roman policier ne servirait-il plutôt pas un propos subtil et efficace de subversion d’un discours, d’un savoir, d’une esthétique et d’une connaissance de l’Afrique dont l’efficacité médiatique est incomparable et inégalée ?