La notion d’imaginaire linguistique a été une des premières à rendre compte d’un questionnement aujourd’hui devenu dominant en sciences du langage : le rapport du sujet au langage et son incidence sur les pratiques langagières elles-mêmes. Si les pratiques langagières sont au cœur de la praxis sociale en tant qu’elles construisent le réel tout autant qu’elles sont modelées par lui, qu’en est-il de la subjectivité dans le champ de la sociolinguistique ?