Cette lecture-analyse se propose d’introduire sur le plan heuristique une perspective qui axe l’étude des écrits littéraires francophones africains sur les différentes formes d’hétérogénéité et de variance textuelle. Elle prend appui sur le cas de l’écriture d’un auteur francophone africain : Tchicaya U Tam’Si, dans son roman Les Cancrelats paru chez Albin Michel, en 1980. Le but recherché est de montrer, au moyen de quelques exemples, à quel point cet écrit en langue française ne saurait être dissocié de la langue maternelle du scripteur, ni de celle du lecteur, ni de la vision du monde qu’elle véhicule.