Voici la traduction en français d’un essai dont la version originale anglophone, , a rencontré depuis sa parution en 1989 un écho considérable dans le monde des lettres et même au-delà. De façon innovante et stimulante, les trois chercheurs associés dans cette entreprise y ont en effet synthétisé et théorisé le concept devenu célèbre de post-colonialité. Celui-ci rend compte à la fois de l’impact déterminant des grandes colonisations européennes sur les représentations identitaires de populations d’une grande partie du monde, et des appropriations linguistiques et poétiques élaborées en riposte par les écrivains issus des anciens territoires coloniaux britanniques.
C’est la deuxième édition augmentée, parue en 2002, qui a ici été retenue en forme d’hommage anniversaire. Le lecteur aura ainsi accès au détail subtil d’une analyse complexe fondée sur un très grand éventail de textes d’auteurs de tous continents assez mal connus, hors du monde anglophone.
Les œuvres et analyses évoquées ne peuvent pas ne pas entrer en résonance avec celles des espaces francophones. Transposant autant que possible l’esprit de la provocante et salutaire formule que le titre anglais empruntait à Salman Rushdie, le titre français adopté, , vise aussi à marquer l’importance de s’ouvrir au dialogue.
(University of New South Wales, Australia), (University of Western Australia) et (University of Wollongong, Australia) ont beaucoup publié dans le domaine des études post-coloniales. Ils sont les auteurs de deux autres ouvrages collectifs : (1994) et (1998).
C’est la deuxième édition augmentée, parue en 2002, qui a ici été retenue en forme d’hommage anniversaire. Le lecteur aura ainsi accès au détail subtil d’une analyse complexe fondée sur un très grand éventail de textes d’auteurs de tous continents assez mal connus, hors du monde anglophone.
Les œuvres et analyses évoquées ne peuvent pas ne pas entrer en résonance avec celles des espaces francophones. Transposant autant que possible l’esprit de la provocante et salutaire formule que le titre anglais empruntait à Salman Rushdie, le titre français adopté, , vise aussi à marquer l’importance de s’ouvrir au dialogue.
(University of New South Wales, Australia), (University of Western Australia) et (University of Wollongong, Australia) ont beaucoup publié dans le domaine des études post-coloniales. Ils sont les auteurs de deux autres ouvrages collectifs : (1994) et (1998).