Comment peut-on réunir Descartes et Kant sous le signe de la finitude, entendue comme la soumission de la pensée humaine à l'intuition sensible ? Descartes n'est-il pas celui qui a prétendu conquérir une connaissance certaine de l'existence de Dieu et de la nature de l'âme indépendamment de la sensibilité ? Et le criticisme ne ruine-t-il pas les prétentions de la métaphysique "dogmatique" cartésienne ?
Le présent ouvrage entreprend de réinterpréter le rapport entre Descartes et Kant à partir d'une enquête sur le rôle des fonctions sensibles de l'âme, et notamment de l'imagination, dans la connaissance humaine. Il propose à cette fin une réévaluation de la sensibilité en sa figure cartésienne.
Le présent ouvrage entreprend de réinterpréter le rapport entre Descartes et Kant à partir d'une enquête sur le rôle des fonctions sensibles de l'âme, et notamment de l'imagination, dans la connaissance humaine. Il propose à cette fin une réévaluation de la sensibilité en sa figure cartésienne.