La réédition de cet ouvrage, initialement paru en 2002, répond à une demande qui prouve l'intérêt des pistes ouvertes par les contributions ainsi recueillies.
Le C.E.L.F.A. avait en effet inscrit dans un programme quadriennal 1998-2002 un axe de recherches portant sur l'intertextualité qui s'est avéré extrêmement fécond. Deux journées d'études, tenues les 31 mars 2000 et 11 mai 2001 ,avaient engagé le parcours de travail; la plupart des textes ici réunis sont issus de communications présentées dans ce cadre. D'autres s'y sont adjoints, posant les bases de la réflexion. Pour élargir l'exploration, un colloque a par la suite été organisé les 12, 13, et 14 décembre 2002 à Bordeaux, dont les actes ont été publiés sous le titre même de la rencontre: L'Entredire francophone, PUB, 2004. Ce second volet ne rend en rien caduques, comme on l'a dit, les analyses proposées dans l'ouvrage inaugural que cette nouvelle parution remet à la disposition des lecteurs. Comme l'annonce le titre explicite de ce premier volet, ou comme le suggère l'intitulé volontairement plus équivoque - et de ce fait puissamment polysémique - du second (retenu en hommage à l'œuvre du Mauricien Edouard Maunick, auquel était repris le néologisme invitant à saisir d'autres voix sous celle de la norme française), l'objectif commun à toutes ces analyses est de scruter et privilégier le dialogue entre les différentes littératures francophones. L'hypothèse de départ est que, dans cette ère postcoloniale, le maintien d'une pratique commune du français dans des espaces géographiques et culturels variés devrait permettre aux écrivains comme aux lecteurs de passer les frontières dans tous sens et non plus seulement dans un tropisme ramenant à un centre français.
Le C.E.L.F.A. avait en effet inscrit dans un programme quadriennal 1998-2002 un axe de recherches portant sur l'intertextualité qui s'est avéré extrêmement fécond. Deux journées d'études, tenues les 31 mars 2000 et 11 mai 2001 ,avaient engagé le parcours de travail; la plupart des textes ici réunis sont issus de communications présentées dans ce cadre. D'autres s'y sont adjoints, posant les bases de la réflexion. Pour élargir l'exploration, un colloque a par la suite été organisé les 12, 13, et 14 décembre 2002 à Bordeaux, dont les actes ont été publiés sous le titre même de la rencontre: L'Entredire francophone, PUB, 2004. Ce second volet ne rend en rien caduques, comme on l'a dit, les analyses proposées dans l'ouvrage inaugural que cette nouvelle parution remet à la disposition des lecteurs. Comme l'annonce le titre explicite de ce premier volet, ou comme le suggère l'intitulé volontairement plus équivoque - et de ce fait puissamment polysémique - du second (retenu en hommage à l'œuvre du Mauricien Edouard Maunick, auquel était repris le néologisme invitant à saisir d'autres voix sous celle de la norme française), l'objectif commun à toutes ces analyses est de scruter et privilégier le dialogue entre les différentes littératures francophones. L'hypothèse de départ est que, dans cette ère postcoloniale, le maintien d'une pratique commune du français dans des espaces géographiques et culturels variés devrait permettre aux écrivains comme aux lecteurs de passer les frontières dans tous sens et non plus seulement dans un tropisme ramenant à un centre français.