Du plomb au numérique, de la typographie classique à l’impression en offset, le livre français a plus évolué en un demi-siècle qu’il n’avait changé depuis Gutenberg. Les techniques de composition et d’impression des textes, hier « de plomb, d’encre et de lumière », sont aujourd’hui électroniques ou numériques. Le design éditorial, austère et sage il y a encore cinquante ans, est devenu exubérant voire éclaté. Avec l’apparition de typographes de génie comme Pierre Faucheux, les volumes de l’édition de Paris et d’ailleurs se sont faits inventifs, surprenants, iconoclastes. Le développement des couleurs dans la société a donné en librairie des couvertures accrocheuses, pétaradantes de tons vifs ou acidulés. Dans le même temps l’essor de la photocomposition a permis de jouer des possibilités de la gamme typographique comme le chat joue avec la souris.
La publication assistée par ordinateur (PAO) permet d’aller encore plus loin aujourd’hui et de varier à l’infini le traitement typographique des titres et des textes — mais le résultat est-il heureux pour l’œil du lecteur ? L’utilisation facile des outils de mise en page, la « déprofessionnalisation » des métiers du livre qui s’en est suivi n’expliquent-elles pas la dégradation de l’objet-livre que déplorent de plus en plus de « bibliomanes » ? Qu’est-ce qui a changé, fondamentalement, dans la conception et la réalisation des livres ces dernières décennies ? Telles sont, parmi d’autres, les questions qui ont été posées à des typographes comme Jean François Porchez ou des graphistes comme Massin pour faire le point sur l’évolution de la mise en page. Quelques études en annexes sont l’occasion d’aller plus loin et de réfléchir sur les mutations de l’objet-livre et les changements techniques ou graphiques de l’édition française.
Sérieux, précis, La Typographie du livre français est dédié aux professionnels de « la galaxie Gutenberg ». Au-delà , il s’adresse aux amoureux du bel ouvrage et de la typographie classique et moderne qui veulent découvrir, à l’occasion d’une promenade dans les services techniques de l’édition française, comment sont conçus et réalisés les livres des arts et lettres.
La publication assistée par ordinateur (PAO) permet d’aller encore plus loin aujourd’hui et de varier à l’infini le traitement typographique des titres et des textes — mais le résultat est-il heureux pour l’œil du lecteur ? L’utilisation facile des outils de mise en page, la « déprofessionnalisation » des métiers du livre qui s’en est suivi n’expliquent-elles pas la dégradation de l’objet-livre que déplorent de plus en plus de « bibliomanes » ? Qu’est-ce qui a changé, fondamentalement, dans la conception et la réalisation des livres ces dernières décennies ? Telles sont, parmi d’autres, les questions qui ont été posées à des typographes comme Jean François Porchez ou des graphistes comme Massin pour faire le point sur l’évolution de la mise en page. Quelques études en annexes sont l’occasion d’aller plus loin et de réfléchir sur les mutations de l’objet-livre et les changements techniques ou graphiques de l’édition française.
Sérieux, précis, La Typographie du livre français est dédié aux professionnels de « la galaxie Gutenberg ». Au-delà , il s’adresse aux amoureux du bel ouvrage et de la typographie classique et moderne qui veulent découvrir, à l’occasion d’une promenade dans les services techniques de l’édition française, comment sont conçus et réalisés les livres des arts et lettres.