Dans ce huis clos, deux personnages caricaturalement robotisés traitent les demandes d’accès à un havre de bien-être convoité, sous le regard de leur directrice et d’un conseiller, scrutateur des normes du ministère de l’Épanouissement humain. Alors que tous se préparent à sélectionner la cohorte de l’année, Saïda, une femme simple, curieuse, spontanée, entre par effraction dans leur espace et perturbe la machine bien huilée censée façonner leur industrie du bonheur. Cette pièce interroge l’idéologie du bien-être, à partir d’une agence nationale, à la fois paradis convoité et prison déguisée.