Encierros en las novelas de prostíbulos : acerca de La Casa Verde de Mario Vargas Llosa - Article 8
Encierros en las novelas de prostíbulos : acerca de La Casa Verde de Mario Vargas Llosa - Article 8

Langues et civilisations - Études ibériques et ibéro-américaines

Encierros en las novelas de prostíbulos : acerca de La Casa Verde de Mario Vargas Llosa - Article 8

Terrones (Félix)

ISBN :
Nombre de pages : 15
Format : 15 x 21
Date de sortie : 2012

L’enfermement trouve une formulation et une représentation toutes particulières dans les romans latino-américains de maisons closes.

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L’enfermement trouve une formulation et une représentation toutes particulières dans les romans latino-américains de maisons closes. En prenant comme exemple le cas du roman La Maison Verte (1965) du Péruvien Mario Vargas Llosa, nous nous proposons de dévoiler les diverses facettes et caractéristiques de l’enfermement à l’intérieur des maisons de joie. Ainsi, dans un premier temps, nous proposons quelques précisions quant à la constitution paradoxale du lupanar. Il s’agit en effet d’un espace d’enfermement (féminin), mais en même temps de transit (masculin). Cette caractéristique peut être interprétée comme une représentation de la hiérarchie des genres. Dans un second temps, nous cherchons à montrer comment les prostituées, soumises à l’enfermement dans les lupanars, finissent par transgresser de manière secrète mais déterminante la domination dont elles font l’objet. Enfin, il s’avère nécessaire de mettre en relation l’enfermement dans les lupanars avec celui d’autres espaces (des cloîtres en l’occurrence) afin de caractériser la maison close d’une meilleure façon et de la mettre en même temps en relation avec d’autres espaces de la topographie romanesque.