Le domaine des perceptions humaines est entré dans des zones de turbulence considérables dans un contexte hypermoderne, ou transmoderne. L’époque des communications en tous sens, liée à l'urbanisation diffuse, à la circulation des images, aux nouvelles technologies, à une esthétisation généralisée, engendre une transformation du sensible.
Afin de situer et de comprendre ce phénomène contemporain de perturbation des situations perceptuelles, une démarche transdisciplinaire réunissant des chercheurs de diverses sciences humaines (anthropologie, sciences de la communication, philosophie, sociologie, esthétique, géographie, sémiotique) est mobilisée dans cet ouvrage. Il s’agit de sonder le mouvement de transition qui opère puissamment dans les modes du perçu. Les auteurs constatent ce déplacement signifiant à l’œuvre avec le virtuel, les télé-technologies, dans les espaces urbains, une ville sensible, la scénographie des corps, et divers arts contemporains (vidéos, performances, danse, graphisme, cinéma...).
Dans tous les espaces existentiels l’appréhension du réel est oblique.
L’expérience de ce qui est perçu renvoie au corps et au mental simultanément, à une conjonction des mondes physiques et imaginaires, à travers l’émotion éprouvée. Dans une époque en transit, mais souvent régressant dans les modélisations systémiques du pouvoir et de l’économie, il s’agit d’ouvrir à la possibilité d’une altérité. La conjugaison des subjectivités, des singularités, et des effets de trouble, s’effectue aujourd’hui dans les interstices du perçu, comme l’examine cet essai polyphonique.
Afin de situer et de comprendre ce phénomène contemporain de perturbation des situations perceptuelles, une démarche transdisciplinaire réunissant des chercheurs de diverses sciences humaines (anthropologie, sciences de la communication, philosophie, sociologie, esthétique, géographie, sémiotique) est mobilisée dans cet ouvrage. Il s’agit de sonder le mouvement de transition qui opère puissamment dans les modes du perçu. Les auteurs constatent ce déplacement signifiant à l’œuvre avec le virtuel, les télé-technologies, dans les espaces urbains, une ville sensible, la scénographie des corps, et divers arts contemporains (vidéos, performances, danse, graphisme, cinéma...).
Dans tous les espaces existentiels l’appréhension du réel est oblique.
L’expérience de ce qui est perçu renvoie au corps et au mental simultanément, à une conjonction des mondes physiques et imaginaires, à travers l’émotion éprouvée. Dans une époque en transit, mais souvent régressant dans les modélisations systémiques du pouvoir et de l’économie, il s’agit d’ouvrir à la possibilité d’une altérité. La conjugaison des subjectivités, des singularités, et des effets de trouble, s’effectue aujourd’hui dans les interstices du perçu, comme l’examine cet essai polyphonique.