Abû Nuwâs est le poète le plus sulfureux de l’âge classique arabo-musulman. Accusé d’ivrognerie, de pédérastie, parfois d’hérésie et souvent d’arrogance dans le péché, il mourut sans doute assassiné.
Cet ouvrage tente de vérifier, par une lecture approfondie de sa poésie bachique, le bienfondé de cette réputation. Paraît alors, au-delà du poète magnifiquement doué, d’une érudition sans limites, un savant versé dans les sciences coraniques, un provocateur qui veut réveiller les consciences assujetties à l’autorité politique. Maître en art poétique, il revendique une modernité qui ne trahit pas les Anciens. Au banquet qu’il partage avec ses commensaux, la coupe de vin devient, sous leurs regards, la lumière transcendante qui l’inspire.
Cet ouvrage tente de vérifier, par une lecture approfondie de sa poésie bachique, le bienfondé de cette réputation. Paraît alors, au-delà du poète magnifiquement doué, d’une érudition sans limites, un savant versé dans les sciences coraniques, un provocateur qui veut réveiller les consciences assujetties à l’autorité politique. Maître en art poétique, il revendique une modernité qui ne trahit pas les Anciens. Au banquet qu’il partage avec ses commensaux, la coupe de vin devient, sous leurs regards, la lumière transcendante qui l’inspire.