« To be, or not to be » : sans doute faut-il dépasser l’interprétation littérale courante de la phrase la plus célèbre de la littérature anglaise, et peut-être de la littérature occidentale, qui en fait l’expression sublime ou poignante du désespoir d’exister et de la tentation du suicide, pour en proposer une lecture plus spécifiquement littéraire et dramatique.
Le monologue d’Hamlet déploie avec une intensité et une profondeur extrêmes « l’espace de la question » littéraire. Si l’enjeu de la retraduction est de rouvrir constamment l’accès au texte, c’est que celui-ci est moins un objet figé et clos sur lui-même qu’un espace dynamique s’offrant à des parcours (lectures, adaptations, traductions) multiples et potentiellement infinis, moins un ensemble de réponses définitives qu’une mise en question du monde et de l’existence.
Liste des traductions, présentées sur des fiches mobiles permettant la comparaison :
William Shakespeare, The Tragedy of Hamlet, Prince of Denmark (1600), III, 1.
Fiche 1 : Première traduction de Voltaire (1733)
Fiche 2 : Seconde traduction de Voltaire (1761)
Fiche 3 : Traduction de François-Victor Hugo (1865)
Fiche 4 : Traduction d’André Gide (1938)
Fiche 5 : Traduction d’Yves Bonnefoy (1962)
Fiche 6 : Traduction de Michel Vittoz (1977)
Fiche 7 : Traduction d’André Markowicz (1996)
Fiche 8 : Traduction de Jean-Michel Déprats (2002)
Fiche 9 : Traduction de Jean-Claude Carrière et Marie-Hélène Estienne (2003)
Fiche 10 : Traduction d’August Wilhelm Schlegel (1798)
Fiche 11 : Traduction de Leandro Fernández de Moratín (1798)
Fiche 12 : Traduction de Ángel-Luis Pujante (2006)
Fiche 13 : Traduction d’Eugenio Montale (1933)
Fiche 14 : Traduction d’Agostino Lombardo (1995)
Fiche 15 : Traduction de Vladimir Nabokov (1930)
Fiche 16 : Traduction de Boris Pasternak (1941)
Le monologue d’Hamlet déploie avec une intensité et une profondeur extrêmes « l’espace de la question » littéraire. Si l’enjeu de la retraduction est de rouvrir constamment l’accès au texte, c’est que celui-ci est moins un objet figé et clos sur lui-même qu’un espace dynamique s’offrant à des parcours (lectures, adaptations, traductions) multiples et potentiellement infinis, moins un ensemble de réponses définitives qu’une mise en question du monde et de l’existence.
Liste des traductions, présentées sur des fiches mobiles permettant la comparaison :
William Shakespeare, The Tragedy of Hamlet, Prince of Denmark (1600), III, 1.
Fiche 1 : Première traduction de Voltaire (1733)
Fiche 2 : Seconde traduction de Voltaire (1761)
Fiche 3 : Traduction de François-Victor Hugo (1865)
Fiche 4 : Traduction d’André Gide (1938)
Fiche 5 : Traduction d’Yves Bonnefoy (1962)
Fiche 6 : Traduction de Michel Vittoz (1977)
Fiche 7 : Traduction d’André Markowicz (1996)
Fiche 8 : Traduction de Jean-Michel Déprats (2002)
Fiche 9 : Traduction de Jean-Claude Carrière et Marie-Hélène Estienne (2003)
Fiche 10 : Traduction d’August Wilhelm Schlegel (1798)
Fiche 11 : Traduction de Leandro Fernández de Moratín (1798)
Fiche 12 : Traduction de Ángel-Luis Pujante (2006)
Fiche 13 : Traduction d’Eugenio Montale (1933)
Fiche 14 : Traduction d’Agostino Lombardo (1995)
Fiche 15 : Traduction de Vladimir Nabokov (1930)
Fiche 16 : Traduction de Boris Pasternak (1941)