De nombreuses définitions du style circulent sans qu’aucune ne fasse l’unanimité. C’est sans doute qu’il n’y a pas d’essence du style, ni même de manière unique de l’envisager, mais autant d’approches qu’il y a d’usages. Que le style ne soit pas qu’un ornement, tout le monde en convient cependant ; il peut exister des styles pauvres ou manqués, ou empanachés, au contraire, et fortement individualisés, mais l’absence de style en littérature est une contradictio in adiecto.
La stylistique qui consiste à repérer des procédés dont la fonction est de mettre-en-reliefdes-intentions, a ses vertus et ses justifications mais, pour tenter de saisir ce qui précisément du style nous échappe, ce positivisme demande à être dépassé, pour tenter de mieux cerner ce qui «tient» une phrase, un texte ou une oeuvre, et identifier son principe d’animation : ce qui fait qu’entendre un style, c’est comprendre comment une suite d’énoncés ne relève pas de la seule communication, mais nous met en un état qualifié de réflexion sur notre propre situation ou sort, de manière intellectuelle et sensible à la fois, dans cette immédiateté de la médiation qu’est le texte.
Anthropologique n’est guère ici qu’une façon savante de dire humain au second degré, et d’embrasser le style sous ses aspects généraux : physique (l’« animalité » de la pensée-langage), psychologique, éthique, etc., et à le concevoir à l’aune d’autres activités apparentées, le musical et le physionomique, par exemple.
Les propositions défendues tendent de considérer la question de manière à ce que soit rendue justice du phénomène au-delà du cadre, à l’évidence trop étroit, de la plupart des exercices universitaires. Le style, domaine du comment par excellence, cherche ici à se retourner sur son pourquoi : Pourquoi le discours (littéraire) ne saurait-il se passer de style ?
La stylistique qui consiste à repérer des procédés dont la fonction est de mettre-en-reliefdes-intentions, a ses vertus et ses justifications mais, pour tenter de saisir ce qui précisément du style nous échappe, ce positivisme demande à être dépassé, pour tenter de mieux cerner ce qui «tient» une phrase, un texte ou une oeuvre, et identifier son principe d’animation : ce qui fait qu’entendre un style, c’est comprendre comment une suite d’énoncés ne relève pas de la seule communication, mais nous met en un état qualifié de réflexion sur notre propre situation ou sort, de manière intellectuelle et sensible à la fois, dans cette immédiateté de la médiation qu’est le texte.
Anthropologique n’est guère ici qu’une façon savante de dire humain au second degré, et d’embrasser le style sous ses aspects généraux : physique (l’« animalité » de la pensée-langage), psychologique, éthique, etc., et à le concevoir à l’aune d’autres activités apparentées, le musical et le physionomique, par exemple.
Les propositions défendues tendent de considérer la question de manière à ce que soit rendue justice du phénomène au-delà du cadre, à l’évidence trop étroit, de la plupart des exercices universitaires. Le style, domaine du comment par excellence, cherche ici à se retourner sur son pourquoi : Pourquoi le discours (littéraire) ne saurait-il se passer de style ?