Selon Beckett, le mot-clé de son théâtre est « peut-être». Une dramaturgie de l’incertain et du doute s’affirme dès les premières lignes de Godot : « Route à la campagne, avec arbre. Soir. » Mais quel soir ? Quelle route ? Et surtout, dans quel pays ? Ces repères spatio-temporels plutôt abstraits mettent en valeur l’universalité de la pièce qui a ainsi donné lieu à de nombreuses interprétations métaphysiques ou existentialistes. Ces lectures entrent en tension avec d’autres, plus historicisantes ou explicitement politiques, qui rapportent la pièce à des questions nationalistes ou postcoloniales. Cette tension renvoie à la question de la réception du texte, qui reste plurielle et polémique, tout comme le sont et la traduction et la mise en scène, lesquelles n’offrent qu’une interprétation partielle et toujours caduque d’un texte-partition.
Liste des traductions, présentées sur des fiches mobiles permettant la comparaison :
En attendant Godot, Acte I, 1952
Fiche 1: Waiting for Godot, autrotraduction S. Beckett (1956)
Fiche 2: Warten auf Godot, tr. Elmar Tophoven, (1953)
Fiche 3: Esperando A Godot, tr. Ana Maria Moix, (1995
Liste des traductions, présentées sur des fiches mobiles permettant la comparaison :
En attendant Godot, Acte I, 1952
Fiche 1: Waiting for Godot, autrotraduction S. Beckett (1956)
Fiche 2: Warten auf Godot, tr. Elmar Tophoven, (1953)
Fiche 3: Esperando A Godot, tr. Ana Maria Moix, (1995