On l’admettra plus ou moins, mais la littérature écrite par les femmes reste une littérature « enfermée », elle est moins lue et moins appréciée car elle semble déroger au canon de la littérature dite universelle qui est pour l’essentiel une littérature écrite par les hommes. La littérature universellement reconnue et « visible » reste en effet cette belle littérature masculine dans laquelle nous avons tous et toutes été élevés, que nous avons aimée et qui influence notre goût jusqu’à aujourd’hui. De quelle nature est donc la littérature féminine à laquelle on dénie bien souvent et injustement les meilleures épithètes car on la sent différente, étrange ou étrangère par sa langue et par ses thèmes ? Faudrait-il pour la sauver ne la lire, ne l’étudier et ne l’apprécier que dans le cadre des
« Women studies » ou des « Gender studies » ? Dans cette réflexion nous nous efforçons de comprendre, à travers quelques oeuvres significatives, les valeurs esthétiques et idéologiques de la production littéraire féminine qui fait évoluer les genres, qui modifie les canons et qui, par ses innovations artistiques et son projet politique, interpelle la société.
« Women studies » ou des « Gender studies » ? Dans cette réflexion nous nous efforçons de comprendre, à travers quelques oeuvres significatives, les valeurs esthétiques et idéologiques de la production littéraire féminine qui fait évoluer les genres, qui modifie les canons et qui, par ses innovations artistiques et son projet politique, interpelle la société.