Pratiques de la traduction
Les volumes « Pratiques de la traduction » donnent à lire une petite partie de ce corps, sous forme de fiches mobiles permettant la comparaison de traductions. On ne retient souvent d’une œuvre que quelques mots d’ouverture, un monologue, une phrase, un moment philosophique ou poétique. Ces fragments constituent une forme de mémoire du monde, que ces volumes voudraient contribuer à maintenir vivante en faisant éprouver, à travers la présentation simultanée d‘un texte et de ses traductions en des temps et des langues multiples, la force de rayonnement du monde écrit.
-
Coleridge, Kubla Khan
HERSANT (Patrick) - 2016/08
On ne retient souvent d’une oeuvre que quelques mots d’ouverture, un monologue, une phrase, un moment philosophique ou poétique -
Beckett, l'ouverture de Godot
SARDIN (Pascale) - 2014/04
Selon Beckett, le mot-clé de son théâtre est « peut-être». Une dramaturgie de l’incertain et du doute s’affirme dès les premières lignes de Godot : « Route à la campagne, avec arbre. -
Rilke, La première Élégie
LOMBEZ (Christine) - 2014/04
La puissante charge interrogative des premiers vers des Élégies de Duino, résumée dans le vers liminaire : « Qui, si je criais, m’entendrait donc, d’entre/les ordres des anges… » -
Cervantes, L'aventure des moulins à vent (Vol. III)
HAUTCŒUR (Guiomar) - 2012
La traduction est à l’origine de la fiction de Don Quichotte présentée dans les premiers chapitres du livre comme un manuscrit prétendument écrit en arabe, et traduit en castillan par un morisque. -
Homère, le chant des sirènes (Vol. II)
BACKÈS (Jean-Louis) - 2012
Au début de la vie de chaque lecteur, il y a l’histoire d’un homme qui a parcouru les mers, selon un itinéraire bizarre : l’Odyssée donne une illusion de commencement absolu. -
To be or not to be. Shakespeare, le monologue d'Hamlet (Vol. I)
RIHARD-DIAMOND (Fabienne) - 2011
« To be, or not to be » : sans doute faut-il dépasser l’interprétation littérale courante de la phrase la plus célèbre de la littérature anglaise