L’argentine María Luisa Bemberg s’aventura tardivement dans le cinéma, déterminée à sortir de la condition à laquelle son sexe, sa classe et sa race, la destinaient. Sa filmographie, et tout particulièrement Miss Mary, nous renseigne sur l’oligarchie et le patriarcat argentins, tout en explorant les figurations de l’identité féminine comme possibles voies d’émancipation.