Dans son roman Dolores (1867) Soledad Acosta de Samper interroge le système d’évidences sensibles qui, au sein même du pacte républicain post-colonial, condamne les corps féminins au silence. Cet article vise à montrer comment l’écriture de l’auteure colombienne figure cette partition consensuelle des places et cherche à ménager un espace de subjectivation paradoxal.