Sous le coup d’une lourde peine de prison, José González Alea accepte de se laisser exposer comme exemplaire d’homo sapiens sapiens au sein d’un zoo. Par-delà l’anecdote, l’enfermement qui frappe le héros de ce récit interroge ouvertement la condition de l’homme contemporain. Cette fable propose également une réflexion sur le déracinement, érigé en prison symbolique aussi bien pour José, fils d’un représentant de la diaspora cubaine, que pour les nombreux expatriés du roman.