Dans les années 60-70, la linguistique descriptive et explicative qu’était la linguistique générale, issue de Saussure, m’intéressait pour son absence de prescription ; tous les usages pouvant être décrits et jamais proscrits ou prescrits ; attitude très différente de celle des grammairiens, depuis les Grecs, ou de ce qu’exigeait l’enseignement grammatical du français que j’étais amenée à donner dans une région traversée par ce qu’on appelle la ligne oc/ oïl.